À quel moment naît l’attente ?

L’attente est accompagnée de sensations ou de sentiments comme l’incertitude, la crainte, l’ennui, la colère, le désir ou l’impatience. Cette profusion d’états différents n’est pas l’attente elle-même, ils ne sont que le revêtement dont elle est la trame.

Cette perception personnelle du monde s’installe dès notre naissance et peut-être déjà dans la vie intra-utérine.

Premiers contacts avec la frustration quand le bébé pleure, appelle sa mère à son chevet. Il se confronte à la découverte effrayante de la dualité : présence ou absence. Le petit ne dispose d’aucun mot susceptible d’expliquer ces deux impressions aux colorations si dissemblables.

« L’objet » attendu serait alors toujours craint ou désiré. Il va prendre dans le psychisme de l’enfant un intérêt grandissant selon le fait que la mère répond positivement à l’appel en s’approchant du lit tout de suite ou qu’elle met du temps entre les pleurs et sa venue.

Pourquoi le monde extérieur apporte-t-il cet intérêt chez l’enfant ?

Les objets (animés ou inanimés) qui entourent l’enfant ne lui paraissent pas intéressants qu’en fonction de leur utilité ou de leur apport agréable.

Ils sont sources de découvertes intellectuelles qui développent sa connaissance du monde.

Autrement dit, les parents, la famille ou les jouets deviennent des sujets d’étude et de contemplation, alimentant sa faculté d’anticipation, voire de suppositions quant au rôle estimé possible et à la source de plaisir ou de déplaisir rencontrée.

Une étude numérologique pour vous aider ?

Il est inévitable de ressentir des attentes envers quelqu’un ou quelque chose, car nous les formons tous petit à petit selon un processus automatique qui s’est installé dans notre esprit dès les premiers jours de la vie.

Une étude numérologique peut vous aider à mieux comprendre quel a été votre expérience liée à l’attente ?

Nous verrons dans le prochain article le lien d’attachement.