Scandaleux !
Avez-vous entendu parler du livre d’Ariane Bilheran (Psychologue et écrivaine) : « L’imposture des droits sexuels »
Son ouvrage dénonce le nouveau programme d’éducation à la sexualité infantile préconisé par l’OMS. Le programme s’inspire des théories du Planning familial international (l’IPPF) et des démarches internationales sur les « Standards pour l’Éducation Sexuelle en Europe ».
Les « droits sexuels » sont une nouvelle idéologie à la mode. Celle-ci est portée par différentes instances internationales en matière de santé, et en particulier, en matière de santé des mineurs.
Dans cet essai radical, l’autrice propose une analyse des dérives déjà existantes en France, dans « l’éducation à la sexualité ». Elle y ajoute une étude littérale de nombreux passages de la « déclaration des droits sexuels ». Ladite analyse soutient cette idéologie pédophile, sous couvert de lutter pour les droits des homosexuels, les droits des femmes et les droits à la santé.
Ariane Bilheran démontre, dans la lignée de ses travaux approfondis sur la psychologie du pouvoir, combien la perversion est toujours l’associée de la paranoïa dans l’avènement du totalitarisme. Elle décrypte ici les mécanismes pervers qui contribuent à la mise en œuvre de ce « nouvel ordre mondial » par la transgression sexuelle des enfants et adolescents.
Lors d’une interview menée par Karl Zéro sur YouTube, elle confie que, derrière des apparences de neutralité scientifique, ce document s’inspire d’une idéologie qui n’est jamais clairement affichée : les théories d’Alfred Kinsey.
Qui est Alfred Kinsey ?
Entre 1930 et 1950, cet Américain, usant de son statut respectable de chercheur en entomologie (science des insectes), décide d’étudier la sexualité humaine. Sa légitimité en la matière est donc très faible.
Concernant la sexualité adulte, sa méthode a consisté à interroger des centaines d’adultes plus ou moins délinquants sexuels sur leurs pratiques sexuelles (3210 déviants sur 4120 hommes interrogés).
Quant à la « sexualité » des enfants, elle sera mise en évidence à la suite de centaines de masturbation forcée sur des nourrissons, des enfants ou des adolescents, pratiquées par son équipe.
De ces observations, Kinsey écrit : « Il est certain (…) qu’il y a des enfants, garçons et filles, qui sont tout à fait capables d’une véritable réponse sexuelle, même très jeunes ».
Il affirme également que « certains contacts sexuels pré-adolescents ont fourni des satisfactions émotionnelles qui ont conditionné la femme pour l’acceptation d’activités sexuelles ultérieures ». Plus loin, il n’hésite pas à banaliser la pédophilie en expliquant qu’il n’y a rien de grave dans le fait que des adultes puissent avoir des enfants comme « partenaires » sexuels.
Enfin, Kinsey affirme ce qui va sous-tendre le discours du Planning familial dans les « Droits sexuels » et les « Standards pour l’éducation sexuelle », à savoir : « Il est difficile de comprendre pourquoi un enfant, à l’exception de son conditionnement culturel, devrait être perturbé par le toucher de ses organes génitaux, ou dérangé encore plus par des contacts sexuels spécifiques. En outre, les contacts adultes sont une source de plaisir pour certains enfants, et parfois peuvent éveiller l’enfant érotiquement ».
Tout est contenu dans cette dernière phrase.
Enfance protégée ?
Alors que toutes les cultures du monde tentent de protéger l’enfant et l’adolescent des effractions psychiques en provenance de la pornographie ou du discours trop précoce sur les pratiques sexuelles adultes, Kinsey et ses successeurs, eux, ont choisi la sexualisation de l’enfant.
Dégâts irréversibles
En ma qualité de thérapeute, je suis confrontée très souvent à la charge émotionnelle qui submerge certains de mes patients (patientes) ayant vécu des agressions sexuelles dans leur petite enfance. Qu’il s’agisse de caresses, de fellations, d’abus sexuels ou de sodomie, l’impact laissé par ces déviances cause la plupart du temps des dégâts irréversibles. La personne mettra souvent des années pour tenter de se reconstruire. Et parfois elle n’y parviendra pas.
Et on voudrait nous faire croire que leur psychisme n’est pas atteint de manière grave. Les sciences humaines et la pédopsychiatrie affirment depuis longtemps que l’enfant est sexué dès la naissance, mais non sexuel.
N’oublions jamais que le rapport à la sexualité appartient au domaine de l’intime, à partir d’un magnifique sentiment qui naît entre deux personnes amoureuses.
Pourtant aujourd’hui, il revêt mille nuances qui se déclinent en craintes, pudeurs, hontes, désirs, fantasmes, inhibitions, complexes, inappétences, provocations, violence et tricheries qui mettent à mal la sensibilité de la personne face à ses premiers émois.
Je sens l’urgence à protéger encore plus nos enfants de cette surexposition d’une réalité qui devrait rester sacrée.
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Muriel Pactat
Mes clients me considèrent comme une thérapeute sérieuse et accueillante, émaillant son travail intuitif d’épisodes ludiques qui allègent les aspects émouvants de ses consultations en numérologie, en art-thérapie et en psychogénéalogie.
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