Ma place dans la vie, comment la trouver ?

Comment trouver sa place dans notre société ?

L’une des raisons pour lesquelles les personnes consultent un thérapeute vient de leur questionnement concernant leur place.

Comment être à la bonne place, au bon endroit et au bon moment ? Pourquoi je ne réussis pas à me considérer à ma place dans mon couple ou dans mon entreprise ?

D’après vous, vers quelle première place pouvons-nous nous tourner afin d’aider les personnes à aller mieux ? Tout d’abord, la place que nous occupons au sein de notre fratrie.

Et elle est vraiment importante à prendre en compte, aussi bien dans ma profession de numérologue qu’analyste transgénérationnelle.

Quelles questions à poser qui vont apporter un premier éclairage ?

Je commence toujours par demander le numéro qu’occupe mon client (ma cliente) dans sa fratrie. Et les réponses sont fort intéressantes.

Vous rencontrez une personne qui est l’aînée d’une grande fratrie. Et le père désirait plus que tout avoir un fils. Aussi la prénommera-t-on Dominique. Prénom asexué ! Cette cliente va-t-elle devoir jouer les garçons manqués toute sa vie afin de correspondre à l’attente du père ? Portant la place N°1, nombre de type YANG, cela la prédispose-t-elle déjà à incarner une énergie plutôt masculine ? Comment réussira-t-elle à vivre sa féminité, à accueillir sa douceur et à ne pas incarner le rôle de celle qui commande, prend le pouvoir ?

Dans un autre cas de figure, Sylvain est le dernier né de sa fratrie et il porte a priori le numéro 4. Il a donc construit son identité à cette place, car personne ne lui a expliqué qu’avant lui était mort né un petit garçon. Au-delà du deuil compliqué qu’a vécu la famille au décès de cet enfant, notons que Sylvain est en réalité le cinquième dans la fratrie. Cela paraît anodin, mais c’est loin d’être le cas. En effet, ne se trouvant pas à la bonne place  il se sentira souvent comme un usurpateur.

Quant à son prénom, en langue des oiseaux, cela rappelle « S’il vint ». Ou, au contraire renvoyer au sens inverse, celui qui n’est pas venu. selon Paola Del Castillo dans son ouvrage « la symbolique des prénoms ». Comment Sylvain va-t-il pouvoir remplacer celui qui n’a pas vécu ? Quelles qualités inatteignables a-t-on doté ce petit ange mort trop vite que le suivant ne saurait offrir à sa famille ?

La place réelle dans la famille fait partie du contexte qui constitue l’une des bases fondamentales de l’incarnation. Ignorer les fausses-couches, les IVG ou ITG (Intervention Thérapeutique de Grossesse) et les morts nés dans la fratrie peut amener à passer à côté de sa véritable destinée.

Aîné, cadet, benjamine, que revêt cette place particulière ?

Les attentes des parents, leur rôle, leur projection ne sont pas les mêmes en ce qui concerne le premier né ou le petit dernier. Les responsabilités qui incombent à l’aîné ne ressemblent pas à celles du petit dernier. Le premier portera peut-être les stigmates de l’enfant parfait, tandis que la dernière jouera parfois la partition du bâton de vieillesse n’ayant pas le droit de quitter le nid.

Et les jumeaux ?

En 1988, lorsque j’ai écrit mon premier ouvrage mettant en scène deux jumelles, j’ai découvert avec stupéfaction la puissance de ce lien gémellaire, grâce à l’excellent livre « le paradoxe des jumeaux » de René Zazzo. Là encore, il est important de savoir qui est l’aîné des enfants. Dans le cas des enfants dizygotes, la position du deuxième né serait le premier conçu.

Par conséquent, la place au sein de la fratrie est bien souvent différente de celle que l’on croit.

Aujourd’hui on s’aperçoit qu’entre 10 et 45 % (statistique difficile à assurer) de naissances auraient dû être gémellaires, alors que l’un des fœtus meurt au cours de la grossesse, entraînant là encore des troubles à celui ou celle qui naît sans l’autre. Ce traumatisme est appelé « syndrome du jumeau perdu ». Une place restera vide pour le survivant, quoique souvent invérifiable. Pourtant un chagrin inconsolable subsiste pendant de longues années…

En résumé :

Si nous souhaitons trouver, en toute conscience, notre place dans notre propre vie, vérifions si nous portons bien le numéro indiqué par les parents. Trop souvent, nous, les psychogénéalogistes, constatons que la place dans la fratrie donne lieu à des non-dits qui affectent le cours de la vie, sans que les enfants comprennent les raisons de leur malaise.

Que cette place devienne votre alliée et non votre ennemie ou une source d’insatisfaction, de colère, voire de dépression.

Osez poser la question à vos parents tant qu’ils sont vivants !

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Muriel Pactat

Mes clients me considèrent comme une thérapeute sérieuse et accueillante, émaillant son travail intuitif d’épisodes ludiques qui allègent les aspects émouvants de ses consultations en numérologie, en art-thérapie et en psychogénéalogie.
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