Nous y sommes, la rentrée des classes  a eu lieu aujourd’hui pour beaucoup d’écoliers.

La toute première en maternelle

Clothilde (les prénoms sont toujours changés)  appréhendait le moment de laisser sa fille Léane pour la première fois. Et comme elle le craignait, la séparation fut un vrai désastre. Sa petite fille s’est accrochée à ses jupes, pleurant, suppliant sa mère de ne pas la laisser.

La maîtresse dut intervenir, contrainte de les séparer, déviant peu à peu son attention en lui présentant le dernier arrivant de la classe, un magnifique panda en peluche, Tito.

Aussitôt les cris déchirants de la fillette cessèrent.

Ce fut dans un état émotionnel en vrac que Clotilde prit rendez-vous.

Que s’est-il passé ?

Lors de l’entretien, je lui ai naturellement demandé de me raconter son premier de jour de classe dans sa propre enfance, si elle s’en souvenait.

Au fur et à mesure que Clotilde réfléchissait, une scène s’imposa à elle, laissant remonter des images douloureuses.

Sa propre mère n’avait pas pu revenir la chercher à temps, à cause d’un accident survenu dans le centre ville du village. Elle avait donc dû attendre sa mère pendant plus d’une heure, sans comprendre les raisons de son absence. Qu’avait-elle bien pu ressentir ce jour-là ?

Un sentiment d’abandon incrusté dans sa mémoire

La petite fille qu’elle était ne pouvait pas exprimer le sentiment terrible qui l’envahit ce jour-là. Il fut enfoui dans sa mémoire. Tout à coup Clotilde eut à nouveau accès à sa peur d’enfant, engendrant un flot de larmes. Ce temps d’expression des émotions la libéra de sa peur d’abandon enfouie.

Quel transfert inconscient entre elle et sa fille ?

Clotilde a transmis cette mauvaise expérience à sa fille, expérience qu’elle-même n’avait jamais évacuée émotionnellement jusqu’ici. La réaction de Léane était en lien avec le traumatisme de sa mère, ce qui l’obligea à y faire face et de libérer la fillette d’émotions qui ne lui appartenaient pas.

Conclusion :

Quelque jours plus tard, Clotilde me rappela, rassérénée. Léane allait bien et réclamait d’aller à l’école retrouver ses petit camarades et le gentil Tito.

N’oubliez pas : Vos enfants sont des éponges émotionnelles qui reproduisent vos émotions, même les plus occultées, tant que vous ne les avez pas évacuées.

Il est donc important de conscientiser ce qui nous habite de manière à ne pas impacter nos enfants de souffrances inutiles

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Muriel Pactat

Mes clients me considèrent comme une thérapeute sérieuse et accueillante, émaillant son travail intuitif d’épisodes ludiques qui allègent les aspects émouvants de ses consultations en numérologie, en art-thérapie et en psychogénéalogie.
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