
Le savez-vous ?
La fête de la Toussaint est célébrée le 1er novembre. Il s’agit de la fête de tous les Saints, reconnus comme tels par la canonisation, ou inconnus. Célébration joyeuse, la fête de la Toussaint témoigne de l’espérance chrétienne devant la mort.
Les cultures face à ce culte des morts
Le culte des morts est une pratique religieuse très ancienne et quasi universelle. À l’origine, il consistait à honorer les morts de la famille ou des ancêtres plus ou moins légendaires. Mais aussi à se protéger d’eux, à les consulter ou à leur demander de l’aide. Le culte des morts suppose la croyance en une forme de permanence de l’être après la mort.
Les préhistoriens considèrent généralement que l’esprit religieux est apparu avec les premières sépultures. Le culte des ancêtres, étant intimement lié à la connaissance des générations précédentes, a des liens étroits avec la généalogie des tribus concernées. Les religions orientales ont intégré depuis l’origine le culte des ancêtres. L’islam, lui, ne le reconnaît pas.
Qui est l’inventeur du jour des morts ?
Au XIe siècle, l’Abbé de Cluny Odilon (994-1049) imposa à tous les monastères la commémoration des défunts par une messe solennelle le 2 novembre. Cette journée n’est pas appelée « journée de prières » pour les défunts, mais « commémoraison » des défunts.
Ensuite, au XVIIIe siècle, le Pape Léon XIII a décrété que tout le mois de Novembre serait consacré à honorer les âmes du Purgatoire. Selon lui, les âmes des défunts devaient transiter par le purgatoire pour expier l’entièreté de leurs fautes. Ainsi pourront-elles rejoindre le Paradis.
Quel impact dans nos vies ?
L’aspect traditionnel de la famille a évolué au fil des années : entre autres, le divorce, les familles recomposées ou monoparentales et le mariage homosexuel ont fait éclater les normes. À cela, nous pouvons ajouter l’éloignement géographique, les brouilles et les problèmes liés aux héritages.
Les sociologues constatent également la diminution de la notion de « sens » de la famille.
Tout cela a mis à mal les relations traditionnelles transmises de génération en génération.
Pourtant, en dépit de toutes ces divergences, le rituel de la célébration des morts perdurent.
Pourquoi ?
Chacun d’entre nous garde la nostalgie de ces réunions familiales dans lesquelles nous créions un espace rassurant autour des souvenirs familiaux. Nous pouvions poser des questions aux vivants pour mieux connaître la vie de nos disparus. C’est une façon de nous connecter émotionnellement aux membres du groupe.
En dépit des chamailleries ou des conflits larvés, nous appartenons à ce clan. Celui-ci nous donne une identité apte à nous protéger des attaques extérieures. Il fournit un soutien latent en renforçant les traditions et les valeurs communes. Le clan favorise en nous un sentiment fort d’identité et d’appartenance.
À l’occasion de ces rencontres autour de la tombe des ancêtres, les membres présents retrouvent souvent le rôle initial qu’on leur a attribué depuis l’enfance.
Exemple : dans certaines régions de France ou d’Europe, on prépare des plats à base de châtaignes, de citrouilles ou de pommes. Dans une famille, la grand-mère réunit sa famille autour d’un plat copieux tandis que l’aînée des filles s’occupe de la décoration (en se servant des effets Halloween).
De quoi parle Halloween ?
Halloween trouve ses origines dans la fête celtique de Samhain (prononcé « sow-in »), célébrée il y a plus de 2000 ans en Irlande, au Royaume-Uni et en France.
Samhain marquait la fin de l’été et le début de l’hiver, une période associée à la mort. Les Celtes croyaient que, la nuit du 31 octobre, la frontière entre le monde des vivants et celui des morts s’effaçait, permettant aux esprits des défunts de revenir sur Terre. Pour se protéger de ces esprits, les Celtes organisaient des feux de joie et portaient des costumes.
Et vous ?
Quels sont, à ce jour, vos valeurs, vos croyances et vos rituels concernant la fête de la Toussaint ?
Au fil du temps, qu’avez-vous conservé des transmissions de vos familles ? Qu’en attendez-vous ?
Mais surtout qu’aimeriez-vous changer ou faire évoluer que vous n’osez pas proposer à cause de la puissance des traditions en vigueur ?
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Muriel Pactat
Mes clients me considèrent comme une thérapeute sérieuse et accueillante, émaillant son travail intuitif d’épisodes ludiques qui allègent les aspects émouvants de ses consultations en numérologie, en art-thérapie et en psychogénéalogie.
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